lundi 9 décembre 2013

Baby, it's cold outside!

Je vis dans un congélateur. C'est pas une blague. Voilà une semaine qu'on flirte avec les -40°C, faisant de l'Alberta la région la plus froide de toute la planète. La Sibérie vu d'ici c'est super sexy. Inutile de vous dire que je suis terrée à l'intérieur et pour ne pas me sentir comme une lionne en cage... thérapie broderie ! 53 300 perles enfilées par trois ça vous fait 17 766 points à peu près... la suite au prochain épisode...

jeudi 26 septembre 2013

Métissage Vitaminé

Parenthèse bricolo entre deux coups d'aiguille ! Cela m'aura pris un an avant de compléter le ravalage de façade de ces deux chaises canadiennes dites en "crosse de fusil" (gunstock en anglais). Faute à mes finasseries et atermoiements qui sont devenus, comme qui dirait, ma marque de fabrique ! Datant de la fin du dix-neuvième siècle/début du vingtième siècle, les chaises en question ont été récupérées en bien piteux état chez un antiquaire. Un bon coup de ponçage pour éliminer la gangue de vernis écaillé qui poissait leur surface, quelques retouches structurelles pour les remettre d'aplomb et des bains vivifiants de laque brillante en Breakfast Room Green et Babouche de chez Farrow&Ball leur ont donné une nouvelle jeunesse. Les assises ont été reconstituées et recouvertes d'un jacquard de coton rayé de la collection Kenzo Maison. Un mariage heureux entre éléments hétéroclites des deux côtés de l'Atlantique !








lundi 26 août 2013

Vouvray ! Fraisier ! C'est toujours l'été !

A consommer sans modération avec du Vouvray pétillant en profitant des derniers jours de l'été !


Bavarois aux fraises
pour 6 à 8 personnes

Pour le biscuit...
  • 4 oeufs
  • 150 g de sucre
  • 100 g de farine
  • 1/2 gousse de vanille, fendue et grattée
  • 1 pincée de sel
Pour le sirop...
  • 4 c. à s. de sirop de fraise-mara des bois (voir boutique La Fraiseraie)
Pour la crème anglaise...
  • 8 cL de lait
  • 10 cL de crème fraîche liquide
  • 2 jaunes d'oeufs
  • 45 g de sucre
  • 1/2 gousse de vanille, fendue et grattée
  • 2 feuilles de gélatine
Pour la crème bavaroise...
  • les 250 g de crème anglaise
  • 250 g de crème fraîche liquide
  • 40 cL de purée de fraises, filtrée et débarassée de ses akènes (faite à partir de 600 g de fraises fraîches à peu près)
  • 3 feuilles de gélatine
  • le jus d'un demi citron
Pour le miroir aux fraises...
  • 500 g de fraises
  • 2 c. à s. de sirop de sucre (40 g de sucre semoule + 1 grosse c. à s. d'eau)
  • 3 feuilles de gélatine 
Pour la décoration...
  • fraises
  • framboises
  • feuilles de menthe
  • gelée de groseille


Pour préparer le biscuit, séparer les blancs d'oeufs des jaunes. Battre les blancs en neige ferme. Faire blanchir les jaunes avec le sucre. Ajouter les graines de vanille, le sel, la farine et les blancs battus en neige. Mélanger délicatement en soulevant. Poser un cercle de pâtisserie de 22 cm de diamètre et de 10 cm de hauteur sur une plaque de pâtisserie recouverte de papier sulfurisé. Verser la moitié de la pâte à biscuit dans le cercle. Etaler à la spatule. Enfourner pendant 8 minutes à 200°C. Démouler dès la sortie du four. Faire cuire le deuxième biscuit de la même façon. Aplatir les biscuits légèrement au rouleau à pâtisserie. Laisser refroidir complètement.

Pour la crème anglaise, faire tremper les deux feuilles de gélatine dans de l'eau froide. Faire blanchir les jaunes d'oeufs avec le sucre et ajouter la crème, le lait et les graines de vanille. Verser le tout dans une petite casserole et faire cuire à feu moyen pendant quelques minutes jusqu'à ce que le mélange s'épaississe légèrement et atteigne 83°C. Verser le mélange dans un bol posé sur un lit de glaçons. Ajouter la gélatine essorée et remuer vigoureusement jusqu'à ce que le mélange refroidisse légèrement.


Pour la crème bavaroise, fouetter la crème fraîche liquide jusqu'à consistance Chantilly. Réserver au réfrigérateur. Faire tremper les trois feuilles de gélatine dans de l'eau froide. Dans une petite casserole faire chauffer la purée de fraises à feu doux. Ajouter le jus de citron et la gélatine essorée. Mélanger et laisser refroidir à t° ambiante. Mélanger la crème anglaise à la crème fouettée. Ajouter ensuite la purée de fraises à la gélatine. Mélanger.

Chemiser le cercle de pâtisserie avec du film alimentaire. Poser le cercle sur une plaque de pâtisserie recouverte de papier sulfurisé. Poser le premier biscuit au fond du cercle et imbiber de 2 c. à s. de sirop de fraise. Verser la moitié de la crème bavaroise sur le biscuit imbibé. Egaliser la surface à la spatule et entreposer pendant 30 minutes au réfrigérateur. Déposer le deuxième biscuit sur la couche de crème en aplatissant délicatement. Imbiber du reste du sirop de fraise. Verser le reste de crème bavaroise sur le deuxième biscuit. Egaliser la surface à la spatule. Entreposer pendant 2 heures au moins au réfrigérateur.


Pour préparer le miroir aux fraises, réduire les fraises en purée. Filtrer dans un tamis fin et se débarasser des akènes. Faire tremper les trois feuilles de gélatine dans de l'eau froide. Pour le sirop, faire chauffer le sucre et l'eau dans une petite casserole jusqu'à ce que le sucre se soit complètement dissous et que le sirop atteigne les 120°C. Passer un pinceau trempé dans de l'eau le long des parois de la casserole de temps en temps. Ajouter le sirop à la purée de fraises. Faire chauffer la purée sucrée dans une petite casserole à feu doux. Ajouter la gélatine essorée. Mélanger. Laisser refroidir 15 minutes. Verser le miroir sur le bavarois. Laisser prendre 1 heure au moins au réfrigérateur. Enlever le papier sulfurisé, poser le gâteau sur un plat et enlever le cercle au moment du service. Décorer le bavarois avec les fraises et les framboises trempées dans la gelée de groseille et de quelques feuilles de menthe. 

samedi 17 août 2013

The State of Claude Montana



Des épaulettes ! Malheureusement, c'est tout ce que retient l'opinion populaire lorsqu'elle se remémore le couturier qui fut l'un des grands noms de la mode des années 80. Trente ans plus tard, loin de l'époque Palace, du succès fulgurant et des deux Dés d'Or remportés coup sur coup lorsqu'il était à la barre de la maison Lanvin, il vit en reclus et ne suit guère l'actualité de la mode. 


La vie n'a pas été très tendre avec lui. Avant de prendre en main la barque Lanvin, Montana refuse de rentrer chez Dior qui lui propose de chapeauter  son activité haute couture et prêt à porter. L'aventure Lanvin prend fin brusquement lorsque la maison est noyée dans les difficultés financières. Le couturier tente de se raccrocher à ses propres activités mais le vent a changé. Son style emblématique taillé dans de riches matières cède la place à une silhouette plus décontractée, anti-mode, marquée par les mouvances socio-politiques des années 90. Les emplacements de ses boutiques rue des Petits-Champs et avenue Marceau s'avèrent être peu porteurs et ferment leurs portes rapidement. Le parfum qu'il lance ne décolle pas bien et après avoir souffert plusieurs revers financiers, le couturier se voit contraint de céder sa marque. Depuis 2008, date à laquelle le contrat qui le liait à ses repreneurs prend fin, Montana avoue ne plus avoir de "projet concret". Le flou donc pour cet Icare de la mode. 


Aux choix stratégiques foireux se jalonnent les drames personnels. Wallis Franken, mannequin new-yorkaise, sa muse de longue date et sa femme de trois ans se suicide en 1996 en se jetant par la fenêtre de son appartement parisien dans des circonstances troubles. Leur relation était tumultueuse, violente même et Montana sombre, perd pied, replonge dans les excès et les mauvaises habitudes prises au Palace fin 70.

Retiré du monde de la mode, timide et taiseux, il jouit néanmoins d'un petit retour sur scène - sorti en 2010, un livre co-écrit avec la journaliste Marielle Cro où il livre ses mémoires, une exposition hommage organisée par l'antiquaire de mode et indéfectible admirateur, Didier Ludot, sous les arcades du Palais Royal, un référencement contemporain à travers le travail de jeunes créateurs de la trempe de Nicolas Ghesquière, d'Alexander McQueen, de Marc Jacobs, de Zac Posen et d'Alexander Wang. Ce référencement, Montana en sourit gentiment, "A mon époque, plus les vêtements étaient créatifs et dingues, mieux c'était. Aujourd'hui, les choses se sont complètement inversées, non ? (Les Inrocks, 17 novembre 2010)

Claude Montana fait exploser les codes de la femme droit sortie de la pulpeuse ère Disco. Sa femme, il la veut insoumise, indépendante, moderne. Néanmoins, Montana est souvent calomnié par certains groupes féministes des eighties qui voient une réification rétrograde dans ce retour à la taille de guêpe, aux talons aiguilles et au glamour outrancier. Fini les sabliers nostalgiques, la femme Montana a une silhouette en X - les épaules larges, la taille étranglée, les hanches accentuées. Montana rejette l'utilisation du corset, ayant compris que la femme moderne qui souhaite mettre en valeur un profil idéalisé ne le fera pas au prix de l'inconfort. Ses défilés sont d'une orchestration précise, la théâtralité et la noirceur du spectacle indisposent même les rédactrices de mode rompues à l'exercice. On lui prête de sombres intentions qu'il n'a point. Claude Montana travaille le luxe - le cuir, la soie, le cachemire dans l'uni et avec une exigence de perfectionniste. Il taille dans le superflu pour dégager des lignes nettes et rigoureuses. A une époque où le corps esthétisé prend toute sa place, il préconise un vêtement qui exige au corps qui le porte, maintien de la forme physique, discipline et maîtrise de soi. Il résume à lui seul, une époque. Il lui faut une dureté raffinée, un parfait mélange entre les archétypes traditionnels du masculin et du féminin, juxtaposant à la fois la sophistication et la force.


Pendant les années 80 et 90, la boîte de patrons Vogue publie plusieurs modèles Montana dans leurs gammes "Individualist" et "Vogue Paris Original". Rare, j'ai pu trouver le modèle 1888, datant de 1996, sur Etsy où il fait parfois des apparitions intempestives. La robe cocktail embrasse les courbes et sabre une silhouette en X. De magnifiques découpes dorsales accrochent l'œil et pimentent une robe autrement assez sobre. La toile, vous l'avez déjà vu ici. La version définitive, noir jais, a été faite dans une faille de soie légère, renforcée avec une toile de tailleur en laine et en poil de chèvre et doublée en satin de soie, le tout surpiqué à la main de cordonnet de soie. J'ai voulu et j’espère être restée fidèle à l'esprit et à l'esthétique couture de Claude Montana.







jeudi 1 août 2013

Viennoiserie Redux

Point de panique ! Je n'abandonne pas la couture. J'ai plusieurs robes qui attendent en coulisse. Alors, en attendant que je réfléchisse à la meilleure façon de les photographier... pause gourmande !

Comme disait le poète jésuite, ce sera un pain que seul mes sueurs auront détrempé, mais oh-combien sapide ! Le jeu en vaut la chandelle !

Pains aux raisins

Pour le levain...
  • 15 g de levure boulangère
  • 6 cL de lait
  • 60 g de farine
Pour la pâte...
  • 150 g de beurre
  • 500 g de farine
  • 30 g de sucre semoule
  • 3 oeufs
  • 6 pincées de sel fin
  • 3 cL de lait
  • 100 g de raisins de Corinthe
Pour la crème pâtissière...
  • 8 g de fécule de maïs
  • 1/2 gousse de vanille
  • 16 g de sucre semoule
  • 7 cL de lait
  • 1 jaune d'oeuf
  • 7 g de beurre
Pour la déco et le glaçage...
  • 1 oeuf
  • 60 g de sucre glace
  • 3 cL de rhum agricole

Préparer le levain : Délayer la levure boulangère avec le lait et la moitié de la farine et bien mélanger. Poudrer avec le reste de farine et laisser lever 30 minutes dans un endroit tiède.

Mettre les raisins à gonfler dans un bol d'eau tiède.

Lorsque le levain est prêt, faire ramollit le beurre. Tamiser la farine dans une terrine, ajouter le levain puis le sucre, les oeufs et le sel. Pétrir pendant 5 minutes en frappant la pâte sur la table pour la rendre élastique.

Au mixeur ou à la main, ajouter le lait et bien mélanger. Incorporer ensuite le beurre ramolli à la pâte puis les raisins égouttés. Pétrir jusqu'à lisse et homogène. Laisser reposer 1 heure dans un endroit tiède.


Préparer la crème pâtissière: dans une petite casserole mettre l'écorce et les graines de vanille dans une casserole avec la fécule de maïs et la moitié du sucre. Verser le lait en tournant au fouet et porter doucement à ébullition. Retirer du feu. Dans un bol, battre ensemble le jaune d'oeuf avec le reste du sucre et battre 3 minutes. Arroser avec un filet du mélange lait/vanille en fouettant. Remettre le tout dans la casserole et faire chauffer doucement en fouettant. Retirer du feu dès ébullition. Plonger la casserole dans un bain glacé et lorsque la crème aura tiédi (50°C), incorporer le beurre en fouettant. Enlever et jeter l'écorce de gousse de vanille. Réserver.


Diviser la pâte en 12 morceaux. Rouler chaque morceau en fin boudin. Aplatir légèrement. Etaler une fine couche de crème pâtissière sur chaque boudin aplati. Enrouler en spirale. Laisser lever 30 minutes sur une plaque recouverte de papier sulfurisé.

Préchauffer le four à 210°C. Dorer les pains à l'oeuf. Faire cuire pendant 20 minutes. Laisser refroidir. 

Préparer le glaçage: faire tiédir le rhum et mélanger avec le sucre glace. Lorsque les pains sont froids, les badigeonner à l'aide d'un pinceau.

dimanche 21 juillet 2013

SOLDES ! SALE ! REBAJAS ! SALDEN ! SALDI !



Mi-juillet et le temps des soldes a commencé !
Pas la peine de vous esquintez les talons sur le pavé,
Point de marée humaine ni de crêpage de chignon en public,
Car ça se passe derrière vos écrans dans l'e-boutique !
Pendant deux semaines, du 21 juillet au 3 août
Il y a, dans l'échoppe, de quoi habiller vos louloutes !



dimanche 7 juillet 2013

Survivre l'adversité culturelle...

Cet été, manque de pot, je reste coincée au Ploukistan. Inondations bibliques d'il y a deux semaines non-obstants, la bacchanale du Stampede bat son plein avec un petit plus cette année - la résilience matraquée comme badge identitaire fort pour tous mes concitoyens. Ta baraque, elle est peut-être vingt mille lieues sous la flotte mec, mais zee show is still going on ! Alors, souris ! Pis, mets tes santiags et ton Stetson s'il n'est pas tout à fait moisi ! C'est trop génial la récupération médiatico-politique ! Le resassament perpétuel de l'existence d'une appartenance comme identité sans jamais que cette identité ne soit définie.  C'est un peu le fléau du Canada. Coast to Coast ma bonne dame et le petit peuple ne se doutera de rien ! 

Inutile de vous dire que dés que j'ai été en âge de comprendre que se rabattait, une fois par an, début juillet, sur ma ville natale (je ne suis pas responsable des errements géographiques de mes parents) une étrange maladie revêtant des airs de comices agricoles sous crack, je m'étais jurée de ne jamais m'y mêler. Mais la gangrène est tenace et s'étale dans les moindres recoins de la ville. 

Dix jours à subir le défilé perpétuel de cowboys urbains en jeans moule-burnes qu'une trop forte consommation de liquides alcoolisés détruit les fonctions linguistiques de base. Ils en sont réduits à des onomatopées braillards - "Yeehaw" et "Yahoo" et "Giddyup". Des bottes de paille s'empilent dans les rues, des enclos de fortune en planches de bois mal équarries naissent à droite et à gauche pour désigner des lieux de p'tit déj gratuits et collectifs où on sert des pancakes arrosés de sirop d'érable synthétique. 

Les jeunes cadres dynamiques troquent leurs costards pour des Wranglers, les woofers des bars et des restos secrètent une diarrhée de Country & Western, des quidams font du two step en pleine rue, un sourire idiot aux lèvres, les citadins blafards et allergiques au gluten vont voir le rodéo et humer une poussière mêlée de crottin et de pisse de taureau. Cest viril, c'est fort, c'est beau si on aime ça et ce n'était sensé se produire qu'une seule fois, il y a 101 ans, comme rituel de cloture au chapitre Far West d'une ville qui pourrait alors entrer dans la modernité. Mais les sioux c'est les sioux. Une grosse guignolade qui rapporte à elle seule plus de 170 million de dollars et qui est devenue LE festival le plus lucratif du pays ne se refuse pas. On n'est pas sorti de l'écurie. 

Il ne me reste plus donc qu'à me barricader chez moi, à mettre du jazz très fort et à faire des croissants et des pains au chocolat en rêvant aux deux rives de la Seine...


Croissants & Pains au chocolat

Pour la pâte...

  • 15g de beurre fondu
  • 125g de beurre à  t ° ambiante
  • 5g de levure de boulanger
  • 5 à 6 c. à s. d'eau à 20 °C
  • 210g de farine type 45
  • 1 c. à c. de gluten de blé
  • 1 petite c. à c.  de sel
  • 2 c. à s. de sucre semoule
  • 1 c. à c. de lait entier en poudre
  • 1 jaune d'oeuf

Pour les pains au chocolat...

  • bâtons boulangers de chocolat noir
  • 1 jaune d'oeuf


Dans un petit bol, émietter la levure et délayer-la avec l'eau. Tamiser la farine dans un saladier avec le gluten, le lait en poudre, le sel et le sucre. Ajouter le beurre fondu et la levure délayée. Travailler la pâte à la main de l'extérieur vers l'intérieur. S'arrêter dès qu'elle est homogène. Ajouter un peu d'eau si elle est trop ferme. Mettre la pâte en boule dans le saladier et couvrir de film alimentaire. Laisser doubler de volume entre 1 heure et 1h30 dans un endroit chaud.

Ecraser la pâte avec le poing pour en chasser le gaz carbonique produit par la fermentation. Recouvrir le saladier et entreposer au réfrigérateur pendant 1 heure. Ecraser la pâte avec le poing une seconde fois et la mettre 30 minutes au congélateur.

Abaisser la pâte en un rectangle trois fois plus long que large avec des angles droits. Etaler la moitié du beurre aves les doigts sur les deux tiers inférieurs du rectangle de pâte. Rabattre la partie non beurrée sur celle du milieu et la partie inférieure sur le pliage. Tourner l'enveloppe de pâte ainsi formée un quart de tour à droite. L'ouverture se trouve maintenant à droite. Etaler la pâte une deuxième fois en un rectangle trois fois plus long que large. Rabattre la partie supérieure sur celle du milieu et la partie inférieure sur le pliage. Tourner un quart de tour à droite. Recouvrir la pâte de film alimentaire et entreposer 30 minutes au congélateur puis 1 heure au réfrigérateur.


Recommencer le tourage avec la deuxième moitié de beurre et remettre la pâte 30 minutes au congélateur et 1 heure au réfrigérateur.

Etaler la pâte sur une épaisseur de 6mm. Couper des triangles de 16cm (à la base) X 22cm. Rouler chaque triangle sur lui même en partant de la base vers le sommet. Déposer les croissants sur une plaque recouverte de papier sulfurisé et laisser doubler de volume pendant 1 heure à 2 heures. Délayer le jaune d'oeuf avec un peu d'eau. Dorer les croissants à l'aide d'un pinceau à deux reprises. Préchauffer le four à 220 °C. Enfourner les croissants pendant 5 minutes. Baisser la température du four à 190°C et continuer la cuisson pendant encore 10 minutes.




Pour les pains au chocolat, étaler la pâte sur une épaisseur de 6mm. Couper des rectangles de la largeur des bâtons boulangers en chocolat et de 12cm de long. Poser un bâton boulanger à 5mm du bord d'un rectangle en l'enrouler dans la pâte. Poser un deuxième bâton boulanger à côté de cette première enroulade et continuer à enrouler le deuxième bâton dans le reste de pâte. Déposer les pains au chocolat sur une plaque recouverte de papier sulfurisée, ouverture en bas en les aplatissant légèrement. Laisser doubler de volume pendant 1 à 2 heures. Dorer à deux reprises avec le jaune d'oeuf délayé avec un peu d'eau. Préchauffer le four à 220 °C. Enfourner les pains au chocolat pendant 5 minutes. Baisser la température du four à 190°C et continuer la cuisson pendant encore 10 minutes.

dimanche 2 juin 2013

Image d'Épinal

Un twill de soie trouvé dans le Sentier il y a un an et transformé en robe pour tenter d'oublier les plus de 7 000 km qui me séparent de Paris. Le bonheur c'est parfois simple !















Robe faite à partir du patron vintage Vogue Americana 2264 signé Donald Brooks en twill de soie rouge sang de la maison Perrin & Fils, doublure en satin de soie rouge sang.